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Jacinthe Laliberté – Séance ordinaire du Conseil municipal tenue le 8 juillet 2019
La séance du Conseil a été des plus houleuses, où la signature du registre, le référendum sur le règlement d’emprunt et le nettoyage des chemins provoquèrent de nombreuses controverses.
Dès l’ouverture de la séance et tout au long de la soirée, la mairesse apporta des précisions quant à la signature du registre qui a eu lieu le 26 juin.
Mme Plante, lors de la période de questions, demanda d’apporter des correctifs à l’écriture du règlement intitulé « Règlement no 463-2019 décrétant une dépense de 1 795 286 $ et un emprunt de 1 200 000 $ pour la réalisation des travaux de construction d’une nouvelle bibliothèque. » Remplacer « et » par « dont » annulerait la confusion de la première écriture.
Remise en question d’un contrat octroyé
Un contrat pour services professionnels quant à la réalisation des plans et devis techniques relativement au projet de construction d’une nouvelle bibliothèque fut octroyé à la firme Bellemare et Gilbert Architectes, au coût de 142 550 $, taxes en sus. Cette dépense proviendra du surplus accumulé.
Un vote a été demandé par le conseiller Harvey. Ce dernier a précisé que la dépense allouée était, pour l’instant, inutile puisque, pour l’obtention d’une subvention, il n’y a pas d’obligation de présenter les plans complets. À cela, la conseillère Hamé lui signifia son désaccord. Selon elle, la Municipalité a trop souvent présenté des dossiers incomplets ayant comme résultat un non-recevoir pour lesdites subventions. La résolution fut adoptée à la majorité.
Reconstruction du pont sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs
Suite à l’annonce du projet de reconstruction de ce pont par le ministère des Transports du Québec (MTQ), la Municipalité a demandé qu’il soit tout de même opérationnel à la fin de la première phase (automne 2020), et ce, nonobstant la période de reconstruction prévue de trente semaines qui pourrait s’étirer jusqu’à l’automne 2021.
Suivi MTQ, pétition
Suite à la visite de M. Thibault, directeur du ministère des Transports de la région des Laurentides-Lanaudière, et à une rencontre avec ses ingénieurs, un plan à court terme a été établi. En voici les grandes lignes :
- Dès le mois de juillet, réparation des endroits considérés « les pires »;
- 2020, reconstruction du pont du chemin Sainte-Anne-des-Lacs;
- 2021, surfaçage du chemin pour lui donner une seconde vie. La réfection complète et en profondeur est demandée et attendue depuis plus de 10 ans. Elle pourrait avoir lieu en 2025.
Secteurs intégrés au PAE
Une modification à un règlement permettra d’assujettir certains secteurs de la Municipalité au Règlement sur les plans d’aménagements d’ensemble (PAE). Dès l’ouverture de la réunion du Conseil, Mme Hamé a rassuré certains résidents des secteurs touchés, en l’occurrence, les secteurs nord et sud du lac Ouimet.
Le conseiller Vaillancourt a expliqué la raison d’être d’un PAE qui permet d’avoir un droit de regard sur le développement grâce à un échange entre la Municipalité et le promoteur. « Par exemple, nous voulons établir les zones ayant de hautes valeurs écologiques et qui devront être protégées » a expliqué ce dernier. Une consultation publique est à venir.
Période de questions
Le registre, un référendum, une future bibliothèque – Pour ou contre ? Là fut la question qui domina la séance. Les interventions furent nombreuses et parfois tumultueuses. Les reproches faits au Conseil selon la mairesse : pas de prix, pas de plans et signer un chèque en blanc. Sa réponse : Il y aura, lors de la séance du mois d’août, présentation de documents complémentaires assurant, ainsi, une meilleure compréhension. Tout sera mis en œuvre pour que les citoyens puissent s’exprimer.
Deuxième précision : la signature du registre par les citoyens qui appelait à un référendum ne concernait que l’adoption du règlement d’emprunt, pas la fin du projet de bibliothèque. La surprise fut complète chez les citoyens présents. Pour eux, les 426 signatures consignées dans le registre signifiaient la fin du projet.
Dans les faits, 13 % de la population s’est prononcée. Qu’en est-il des autres citoyens? Le Conseil se doit, selon M. Vaillancourt, de donner la possibilité à l’entièreté de la population de s’exprimer. Il a tenu à préciser que le coût d’un référendum serait d’environ 30 000 $.
Le Conseil fait donc face à deux options, soit retirer la résolution votée le mois dernier, soit aller en référendum.
Le nettoyage des chemins – La quantité de gravier laissée sur les abords des chemins a soulevé l’indignation de plusieurs. Ce nettoyage inadéquat sera-t-il repris? Non. Le Conseil regardera, plutôt, les options qui répondront à la réalité du territoire pour ne plus être dépendant d’un contracteur. L’avenir, ou plutôt le printemps 2020, nous le confirmeront.
De plus, selon M. Pronovost, les camions balai mécanique qui puisent l’eau à même nos lacs, sont de réels dangers pour la propagation du myriophylle à épi, une problématique à régler rapidement.
L’absence de sujets concernant l’environnement à l’ordre du jour – Plus de 3 mois sans point à l’ordre du jour pour le service de l’Environnement. Une situation plutôt étonnante pour une Municipalité qui prône « La nature à l’état pur », selon M. Drennan.
Pour terminer la soirée sur une bonne note, la mairesse annonça que le gouvernement venait d’octroyer à la Municipalité, un montant de 1 564 049 $ étalé sur cinq ans (312 809 $ par année) pour des projets d’infrastructures. Ce montant s’ajoute à l’investissement municipal de 550 000 $.