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Les candidats en lice dans Prévost : Naömie Goyette, candidate au Parti libéral
Valérie Lépine – Le Journal se propose de rencontrer tous les candidats qui se présenteront dans le comté de Prévost aux élections générales du 1er octobre. Ce mois-ci, il présente les candidats désignés du Parti québécois et du Parti libéral.
L’entrevue avec Naömie Goyette s’est déroulée le 9 mai. Voici ses réponses aux questions du Journal.
Note : Voir aussi l’entrevue avec Paul St-Pierre Plamondon
Comment se présente-t-elle à ceux qui ne la connaissent pas ou peu?
« Je pense que je commencerais par la personne. Donc une maman d’une magnifique petite fille de 3 ans, une épouse et une femme d’affaires ». Mme Goyette possède un restaurant à Saint-Adolphe-d’Howard et un service traiteur dans les Laurentides. Elle fait également du bénévolat « depuis toujours ». Elle est vice-présidente sur le C.A. au Book humanitaire de Saint-Jérôme, fondé par sa mère, Rachel Lapierre, et a été présidente de la Chambre de commerce de Saint-Adolphe-d’Howard.
« La politique a été une surprise pour moi. » C’est plutôt la politique qui est venue à elle : elle avait envoyé une lettre à son député au sujet des choses à améliorer dans le système d’éducation et de fil en aiguille elle a rencontré le Premier ministre et c’est à ce moment que son engagement politique a commencé. « La politique est un excellent moyen d’apporter du changement », affirme-t-elle.
Ajoutons que Mme Goyette a été candidate pour le PLQ aux élections partielles du comté de Saint-Jérôme en 2016.
Pourquoi a-t-elle choisi le Parti libéral ?
À cette question, qui lui est souvent posée, Naömie Goyette déclare qu’elle considère que le Parti libéral a beaucoup d’ouverture et fait montre d’inclusion et d’écoute. Ce parti regroupe en outre toutes ses valeurs : entrepreneuriat, milieux des affaires, équilibre et inclusion sociale. Elle ajoute que la politique est méconnue des jeunes et qu’il faut la rendre accessible.
Comment ses expériences pourraient-elles l’aider à être députée ?
« Je pense que la première tâche d’un député c’est d’être à l’écoute des gens, de comprendre leurs besoins. C’est vraiment un esprit de collaboration. » Il est aussi intéressant pour elle d’arriver avec un point de vue différent et ses aptitudes de citoyenne. « Et je suis chez moi à Prévost. […] D’être d’ici ça aide beaucoup parce que les enjeux […] c’est pas juste les problématiques, mais il y a des choses qui sont super bien, mais qu’on peut rendre encore mieux. De les vivre au quotidien, ça me permet de bien les connaître. »
Sur quels enjeux va-t-elle miser durant sa campagne électorale ?
« Je travaille actuellement sur les enjeux et comme ça commence par l’écoute, on s’est mis en mode écoute. » Elle a fait la tournée des maires du comté et a rencontré des ministres. Sans vouloir entrer dans les détails, Mme Goyette déclare que sa campagne sera principalement concentrée sur trois axes : l’éducation, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, l’environnement (elle compte travailler avec les associations locales) et le transport collectif qui est le sujet qui a été abordé le plus souvent lors de ses entretiens avec les élus.
Comment va-t-elle faire pour échapper à la tendance lourde des politiciens de se conformer à un message standardisé, contrôlé ?
« Je pense que la chose importante c’est la transparence et le dialogue. En étant transparent et honnête, c’est vraiment la base. » Elle admet en outre qu’en politique, il y a des choix qui sont difficiles et que ce n’est pas possible de donner tout à tout le monde tout le temps. Il y a des façons de procéder. À ceux qui disent qu’ils ne croient pas à la politique elle dit : « Mais viens avec moi changer les choses! » Mais jusqu’à maintenant elle ne s’est jamais sentie confrontée à des choix : elle a eu beaucoup d’écoute et de collaboration de la part du parti.
Quelle est sa vision du Québec ?
« Je ne trouve pas que ça va mal au Québec. J’ai voyagé un peu et je trouve qu’on est chanceux. […] Quand on regarde l’éducation, on est quand même sur le podium au rang mondial des pays de l’OCDE. Alors moi je suis fière de mon Québec. […] Quand on regarde le dernier budget, je suis fière. Je comprends les décisions qui ont été prises et dans quelle optique elles ont été prises. » Et elle a envie que ce soit encore mieux.
Est-ce que la souveraineté devrait avoir une place dans le débat politique ?
Selon elle, tout a une place dans le débat puisque c’est ce qui constitue une société démocratique. Tout le monde a droit à son opinion. « Par contre moi ça ne me dit rien du tout. De là aussi le choix de mon parti. Je suis fière d’être canadienne. […] Il y a une richesse dans la diversité et ensemble on est plus fort. »